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L’étape de la revue vise à s’assurer que les travaux effectués étayent les conclusions tirées, que les éléments probants obtenus sont suffisants et appropriés pour appuyer les observations et les conclusions de l’audit et que le dossier est bien documenté.
La présente section donne un aperçu des principes de la revue, de la nécessité d’une planification appropriée et de l’attribution des responsabilités pertinentes. Elle présente également une vue d’ensemble de l’usage des notes, des aspects à prendre en compte lorsque le travail d’experts est utilisé et de la documentation des éléments probants de la revue.
Bureau |
Audits annuels |
Audits de performance, examens spéciaux et autres missions de certification |
NCCQ 1.32 Le cabinet doit établir des politiques et procédures destinées à lui fournir l'assurance raisonnable que les missions sont réalisées conformément aux normes professionnelles et aux exigences des textes légaux et réglementaires applicables, et que le cabinet ou l'associé responsable de la mission délivre des rapports appropriés aux circonstances. Ces politiques et procédures doivent couvrir : a) les points pertinents pour favoriser la réalisation de missions d'une qualité constante; (Réf. : par. A32 et A33) b) les responsabilités concernant la supervision; (Réf. : par. A34) c) les responsabilités en matière de revue. (Réf. : par. A35) Revue (Réf. : alinéa 32 c)) CSQC 1.A35 La revue consiste à examiner:
NCCQ 1.33 Les politiques et procédures du cabinet visant les responsabilités en matière de revue doivent reposer sur le principe que les travaux des membres moins expérimentés de l'équipe de mission sont revus par des membres plus expérimentés de l'équipe. |
NCA 300.11 L'auditeur doit planifier la nature, le calendrier et l'étendue de la direction et de la supervision des membres de l'équipe, ainsi que de la revue de leurs travaux. (Réf. : par. A16 et A17) Direction, supervision et revue Réf. : par. 11) NCA 300.A16 La nature, le calendrier et l'étendue de la direction et de la supervision des membres de l'équipe de mission, ainsi que de la revue de leurs travaux, varient en fonction de nombreux facteurs, dont les suivants :
La NCA 220 donne de plus amples précisions sur la direction, la supervision et la revue des travaux d'audit. NCA 220.16 L'associé responsable de la mission doit assumer la responsabilité de veiller à ce que les revues soient effectuées conformément aux politiques et procédures de revue du cabinet (Réf. : par. A17, A18 et A21) Responsabilités en matière de revue (Réf. : par. 16) NCA 220.A17 Selon la NCCQ 1, les politiques et procédures du cabinet visant les responsabilités en matière de revue doivent reposer sur le principe que les travaux des membres moins expérimentés de l'équipe de mission sont revus par des membres plus expérimentés de l'équipe. NCA 220.A18 La revue consiste notamment à examiner :
Considérations pertinentes dans le cas où l'équipe de mission s'appuie sur un membre possédant une expertise dans un domaine spécialisé de la comptabilité ou de l'audit (Réf. : par. 15 à 17) NCA 220.A21 Lorsque l'équipe de mission s'appuie sur un membre possédant une expertise dans un domaine spécialisé de la comptabilité ou de l'audit, la direction, la supervision et la revue de ses travaux peuvent comporter des aspects tels que les suivants :
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Responsabilités de l’associé responsable de la mission NCMC 3001.37 L’associé responsable de la mission doit assumer la responsabilité de la qualité globale de la mission. Il lui incombe notamment de s’assurer que : c) les revues sont effectuées conformément aux politiques et procédures de revue du cabinet et la documentation de la mission est passée en revue au plus tard à la date du rapport de certification; (Réf. : par. A73) Responsabilités en matière de revue (Réf. : alinéa 37 c)) NCMC 3001.A73 Selon la NCCQ 1, les politiques et procédures du cabinet visant les responsabilités en matière de revue doivent reposer sur le principe que les travaux des membres moins expérimentés de l’équipe de mission sont revus par des membres plus expérimentés de l’équipe. |
La revue du travail d’audit doit être effectuée selon le principe que les membres de l’équipe ayant le plus d’expérience, y compris le responsable de la mission, révisent le travail effectué par les personnes les moins expérimentées au sein de l’équipe. [nov.–2011]
Le responsable de la mission doit veiller à ce que des revues minutieuses soient effectuées en temps opportun aux étapes appropriées au cours de la mission et avant l’émission du rapport de certification. [nov.–2011]
Les réviseurs doivent s’assurer que tous les travaux requis ont été effectués et qu’ils sont étayés de façon appropriée, selon le principe de l’auditeur expérimenté. [nov.–2011]
Le « principe de l’auditeur expérimenté » stipule que l’auditeur doit préparer une documentation d’audit qui soit suffisante pour permettre à un auditeur expérimenté, n’ayant pas jusqu’alors participé à la mission, de comprendre :
Le processus de la revue consiste en :
Les circonstances de la mission détermineront si ces étapes seront entreprises simultanément ou à différents moments pour ce qui est d’un domaine de l’audit donné ou de l’audit complet. Il est essentiel que les réviseurs, en plus de discuter du dossier d’audit avec l’auditeur; examinent le dossier eux-mêmes avant de le signer. Cette revue permet de s’assurer que les auditeurs reconnaissent l’importance de l’exigence de bien documenter les preuves dans le dossier. Le but de la revue vise à déterminer si :
Les principes de revue suivants sont appliqués dans toutes les missions de certification :
Le processus de la revue débute par une séance d’information à l’intention des membres de l’équipe et par de l’encadrement afin d’aider les membres de l’équipe à bien accomplir le travail dès la première fois. Le processus porte sur ce qui doit être documenté, y compris sur ce qui sera révisé, par qui et à quel moment.
L’équipe d’audit doit prévoir du temps pour la revue ainsi qu’établir un budget pour cette étape. La complexité de la mission et l’importance de l’équipe de mission sont prises en compte pour déterminer l’importance de la planification de la revue et ce qui doit être consigné pour prouver qu’elle a été faite. Par exemple, pour de petites missions avec une équipe de deux personnes sur le terrain, il peut suffire d’inscrire que l’objectif consistera à faire en sorte que les secteurs d’audit soient revus dès que possible après la fin des travaux. Par contre, les secteurs à plus haut risque (particulièrement à risque élevé doivent être revus plus tôt par le responsable de la mission. Pour d’autres missions, le plan peut être plus détaillé et comprendre un élément de gestion de projet, ainsi que des dates précises auxquelles ces secteurs d’audits doivent être terminés et revus.
Le processus de la revue adopté par l’équipe de mission est fondé sur l’expérience et le jugement du responsable de la mission et des membres de l’équipe ayant le plus d’expérience. Pour obtenir plus de renseignements sur les responsabilités du responsable de la mission, y compris sur l’étendue de son travail de revue, se reporter à la section BVG Audit 3062 – Responsabilités du responsable de la mission à l’égard de la qualité des audits et à la section BVG Audit 1162 – Revue des documents effectuée par le responsable de la mission – exigences minimales en matière de documentation.
Les membres de l’équipe de mission doivent faire une autorévision critique de leur travail avant que le réviseur affecté examine le dossier. Une fois que le membre de l’équipe a terminé son autorévision critique et réglé tous les points exigeant un travail plus poussé ou devant être documentés, le dossier d’audit est prêt pour la revue du réviseur désigné. Consulter la section BVG Audit 3065 – Membres de l’équipe, pour obtenir davantage de précisions sur les responsabilités des membres de l’équipe.
Bien que le responsable de la mission soit l’ultime responsable du travail d’audit et de la qualité du dossier d’audit, les membres de l’équipe ayant les connaissances et l’expérience nécessaires pour jouer ce rôle se font généralement confier des responsabilités à cet égard (avec l’encadrement du responsable de la mission, si nécessaire). Chaque dossier est révisé par quelqu’un de plus expérimenté que la personne qui a préparé le dossier. Le moment et la façon dont le réviseur doit porter les questions à l’attention d’un membre de l’équipe ayant plus d’expérience ou du responsable de la mission doivent être clairement établis.
Lorsque cela est possible, le fait d’exécuter sur place le travail de revue peut permettre de mieux former les membres de l’équipe et d’avoir un accès immédiat au personnel de l’entité auditée en cas de questions et de commentaires au sujet de la revue.
Lorsque cela est possible, des discussions en personne doivent avoir lieu pendant les revues de la plupart des secteurs de l’audit et des procédures. Des discussions de groupe, auxquelles participent tous les membres de l’équipe ou certains d’entre eux, peuvent également être utiles aux réviseurs afin que ces derniers puissent se faire une idée de la justesse du travail effectué, de la qualité de la documentation et de la pertinence des conclusions.
Dans certains cas, les discussions en personne sont impossibles et une revue à distance s’impose. Cette revue peut tout de même permettre d’atteindre les objectifs visés. Lors d’une discussion à distance, le réviseur parle habituellement au membre de l’équipe (par téléphone) et les deux ont accès au dossier d’audit. Les discussions à distance peuvent ne pas être aussi efficaces que les discussions en personne puisque l’accès aux éléments probants peut être réduit si l’auteur et le réviseur sont tous deux à l’extérieur du Bureau ou si davantage d’information au dossier est nécessaire pour expliquer le travail effectué afin de permettre au réviseur de comprendre le travail effectué et d’en évaluer la qualité.
À la fin du travail sur place, le responsable de la mission effectue une revue finale et complète du dossier d’audit, notamment en même temps que la revue finale des états financiers, pour être sûr que tous les travaux d’audit ont été revus, que les principales questions consignées dans les notes ont été résolues que les éléments probants sont suffisants et appropriés pour appuyer les conclusions finales. Cela ne veut pas dire que le dossier complet sera révisé, mais que les principaux secteurs tout comme les questions importantes (BVG Audit 1141) ont été pris en compte par le responsable de la mission pour s’assurer que le rapport est suffisamment étayé et pour permettre la signature du rapport et l’exécution des étapes prévues dans le dossier d’audit.
Quand un responsable du contrôle qualité est nommé, celui-ci est responsable de l’évaluation objective des principales remarques formulées par l’équipe de mission et des conclusions tirées lors de la rédaction du rapport d’audit et ce, avant que le rapport ne soit daté. Toutefois, c’est le responsable de la mission qui a la responsabilité globale de la mission, y compris de la qualité des travaux effectués, de la documentation, des jugements importants et des opinions. La revue du contrôle qualité ne réduit en rien les responsabilités du responsable de la mission. Consulter la section BVG Audit 3063 pour obtenir davantage d’information sur le rôle du responsable du contrôle qualité.
Le réviseur informe l’auditeur qui a préparé le travail, ainsi que les réviseurs précédents, des changements importants à effectuer, et s’assure qu’ils comprennent les corrections nécessaires et les raisons pour lesquelles elles doivent être apportées. Les questions devraient être discutées avec les membres expérimentés de l’équipe ou avec le responsable de la mission ou les deux, s’il y a lieu, dès qu’elles sont soulevées. Cela permet d’effectuer un suivi et de les documenter de façon appropriée au début du processus.
Les réviseurs devraient transmettre des notes aux auditeurs pour indiquer les questions, les mesures de suivi souhaitées, les préoccupations portant sur la documentation, etc. Le réviseur est responsable d’effectuer un suivi pour déterminer si les notes ont été traitées de manière satisfaisante.
Les responsabilités suivantes incombent à l’auteur :
Les notes sont consignées soit dans le dossier d’audit ou autrement, sauf si l’auteur en prend connaissance pendant la revue et que le réviseur a la preuve que les commentaires ont été traités de façon appropriée. Les notes de revue ne doivent pas servir à consigner en dossier les éléments probants de l’audit. Les feuilles de travail de l’audit doivent suffire comme preuve du travail effectué dans le cadre de l’audit. Toutes les questions soulevées durant la revue et l’encadrement doivent être réglées et consignées dans les feuilles de travail. Dans le logiciel pour les feuilles de travail d’audit, un réviseur n’indiquera que les questions soulevées dans une note ont été résolues qu’après avoir constaté que les commentaires soulevés ont été traités de manière adéquate.
Exemples de spécialistes pouvant participer aux audits :
Compte tenu de l’importance de l’intervention du spécialiste par rapport à la mission (consultations, conseils ou exécutions de procédures d’audit) et du risque associé à l’utilisation du travail et des constatations de ce spécialiste, le responsable de la mission doit obtenir des éléments probants suffisants et appropriés concernant ces travaux et ces constatations pour procéder à un examen permettant de tirer une conclusion quant au caractère raisonnable :
Le responsable de la mission doit en outre tirer une conclusion quant à l’importance des constatations du spécialiste par rapport à l’audit dans son ensemble et à la conclusion générale du responsable de la mission à l’égard des éléments considérés.
L’étendue de l’examen du travail du spécialiste par le Bureau pourrait varier considérablement selon l’importance de sa participation à la mission et selon le niveau d’assurance découlant de son travail. Si, par exemple, on fait appel à un spécialiste uniquement pour obtenir des connaissances et des conseils de vive voix, l’examen de son travail peut être limité. Si, toutefois, le spécialiste effectue des travaux d’audit, l’examen de son travail devrait être plus minutieux.
Après avoir terminé la revue de chaque secteur d’audit dans le dossier, le réviseur doit consigner une preuve que la revue a été effectuée en apposant sa signature électronique sur les feuilles de travail et sur les sommaires des procédés d’audit.
Pour obtenir des renseignements détaillés sur les éléments probants et la documentation des revues ainsi que sur les exigences relatives au responsable de la mission et au responsable du contrôle qualité de la revue, consulter les sections BVG Audit 1161, BVG Audit 1162 et BVG Audit 1163.