Printemps 2018 — Rapports de la commissaire à l’environnement et au développement durable au Parlement du Canada — La commissaire à l’environnement et au développement durable présente ses rapports du printemps

Printemps 2018 — Rapports de la commissaire à l’environnement et au développement durable au Parlement du CanadaLa commissaire à l’environnement et au développement durable présente ses rapports du printemps

Ottawa, le 24 avril 2018 — Dans ses rapports du printemps transmis aujourd’hui au Parlement, la commissaire à l’environnement et au développement durable, Julie Gelfand, rend compte de trois audits. Le point de vue de la commissaire complète cette livraison. Les audits portaient sur l’élevage du saumon, la conservation de la biodiversité, et la préparation du Canada à mettre en œuvre le Programme des Nations Unies à l’horizon 2030.

L’audit de l’élevage du saumon conclut que Pêches et Océans Canada n’avait pas géré adéquatement les risques associés à l’élevage du saumon. L’audit constate que le Ministère avait certaines mesures en place pour contrôler la propagation des maladies infectieuses et des parasites au poisson sauvage en Colombie-Britannique, mais qu’il avait effectué seulement le dixième des évaluations des risques associés aux principales maladies connues qui étaient nécessaires pour comprendre les effets de l’élevage du saumon sur le poisson sauvage. Pêches et Océans Canada n’avait donc aucun moyen de savoir quels étaient les effets de l’élevage du saumon sur la santé des poissons sauvages.

« Nous avons recommandé à Pêches et Océans Canada d’établir clairement le niveau de risque pour le poisson sauvage qu’il assume lorsqu’il facilite le développement de l’aquaculture », a déclaré Mme Gelfand.

Le deuxième audit a examiné si Environnement et Changement climatique Canada avait assuré le leadership national nécessaire pour permettre au Canada d’atteindre ses cibles de biodiversité d’ici 2020. L’audit a constaté que Environnement et Changement climatique Canada n’avait pas assuré le leadership et la coordination nécessaires au niveau national pour réaliser les engagements du Canada.

« Environnement et Changement climatique Canada a concentré ses efforts de leadership sur la participation à des réunions internationales au nom du Canada, mais il n’a pas coordonné ses actions avec ses partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux pour atteindre les cibles de biodiversité de 2020 », a déclaré Mme Gelfand.

Le troisième audit conclut que le Canada n’est pas préparé à mettre en œuvre le Programme de développement durable des Nations Unies à l’horizon 2030. L’audit constate que le gouvernement n’a pas d’approche pangouvernementale ni de série complète de cibles nationales, que le leadership de la mise en œuvre est fragmenté entre cinq ministères et qu’il n’existe pas de de système pour mesurer, surveiller, et communiquer les progrès réalisés.

« En l’absence d’un leadership clair, d’un plan de mise en œuvre et de mesures de surveillance exactes et soutenues des résultats, le Canada ne pourra pas respecter les engagements qu’il a pris envers les Canadiens et Canadiennes, et envers les Nations Unies. »

La commissaire à l’environnement et au développement durable donnera une conférence de presse à l’Amphithéâtre national de la presse à Ottawa, à 11 h (heure de l'estHE) et accordera des entrevues aux médias à compter de 14 h.

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Les rapports du printemps 2018 de la commissaire à l’environnement et au développement durable peuvent être consultés dans le site Web du Bureau du vérificateur général du Canada.

Veuillez consulter la Salle des médias pour plus des renseignements.