2021 — Rapports 3 à 7 du commissaire à l’environnement et au développement durable au Parlement du Canada — Une coordination continue et accrue est essentielle pour améliorer la situation en ce qui concerne la qualité de l’eau douce

2021 — Rapports 3 à 7 du commissaire à l’environnement et au développement durable au Parlement du CanadaUne coordination continue et accrue est essentielle pour améliorer la situation en ce qui concerne la qualité de l’eau douce

Ottawa, le 25 novembre 2021 — Aujourd’hui, le commissaire à l’environnement et au développement durable, Jerry V. DeMarco, a publié un rapport qui conclut qu’Environnement et Changement climatique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada ont adopté une approche coordonnée et axée sur les risques pour réduire l’incidence de l’excès de nutriments sur les écosystèmes du lac Érié, du lac Winnipeg et du Wolastoq (fleuve Saint‑Jean). L’audit a porté sur ces trois bassins hydrographiques en partie parce qu’ils chevauchent les frontières interprovinciales ou la frontière internationale et parce qu’ils présentent de nouvelles ou d’importantes proliférations d’algues nocives et nuisibles.

« Les excès de nutriments et les proliférations d’algues sont des sources de préoccupation dans les trois bassins hydrographiques que nous avons examinés, et ces problèmes pourraient s’aggraver en raison des pressions agricoles et des changements climatiques », a affirmé M. DeMarco. « L’excès de nutriments peut entraîner une prolifération démesurée d’algues, ce qui peut produire des toxines dangereuses pour l’être humain, le bétail, les animaux de compagnie et les animaux sauvages. »

L’audit a révélé que les ministères pouvaient améliorer la situation s’ils renforçaient la coordination de leurs activités scientifiques et s’ils optimisaient l’échange d’information avec les autres organisations participant à la gestion des ressources en eau.

Environnement et Changement climatique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada disposaient d’outils pour évaluer les risques et prenaient en compte les risques recensés pour orienter leurs activités scientifiques. Il y avait une certaine coordination des travaux dans le cadre de projets individuels. Cependant, les ministères n’échangeaient pas officiellement et de manière continue l’information sur les risques recensés. De plus, aucun des deux ministères ne savait si ses activités de communication étaient efficaces ou répondaient aux besoins des groupes externes.

« Le Canada s’est fixé comme objectif d’accroître la production agricole, ce qui pourrait contribuer au ruissellement de nutriments », a déclaré M. DeMarco. « Environnement et Changement climatique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada ont des rôles importants à jouer afin d’équilibrer les intérêts économiques et environnementaux. La coordination entre les deux ministères est donc primordiale pour faire face aux problèmes liés à la qualité de l’eau. »

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Le Rapport 3 — Activités scientifiques dans certains bassins hydrographiques des Rapports du commissaire à l’environnement et au développement durable de 2021 peut être consulté sur le site Web du Bureau du vérificateur général du Canada.

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