Rapport du vérificateur général du Canada au Conseil d’administration du Musée canadien de la nature — Rapport d’examen spécial — 2017
Déclaration d’ouverture au Comité permanent des comptes publics
Rapport du vérificateur général du Canada au Conseil d’administration du Musée canadien de la nature — Rapport d’examen spécial — 2017
(Musée canadien de la nature — Rapport d’examen spécial — 2017)
Le 26 octobre 2017
Michael Ferguson, Comptable professionnel agrééCPA, Comptable agrééCA
Fellow comptable professionnel agrééFCPA, Fellow comptable agrééFCA (Nouveau-Brunswick)
Vérificateur général du Canada
Monsieur le Président, je vous remercie de nous donner l’occasion de discuter de notre examen spécial du Musée canadien de la nature. Je suis accompagné du directeur principal qui était chargé de l’audit, Monsieur Etienne Matte.
Comme vous le savez, un examen spécial vise à déterminer si les moyens et les méthodes d’une société d’État lui donnent l’assurance raisonnable que ses actifs sont protégés et contrôlés, que sa gestion des ressources est économique et efficiente, et que le déroulement de ses activités est efficace.
Notre examen a porté sur la période allant de juillet 2015 à avril 2016.
Dans l’ensemble, nous avons constaté que le Musée canadien de la nature avait de bonnes méthodes de gestion pour assurer une planification stratégique et opérationnelle, mesurer son rendement et communiquer ses résultats. Mais nous avons noté que des améliorations s’imposaient dans d’autres secteurs. Nous avons notamment constaté que le Conseil d’administration n’avait pas reçu l’information requise pour surveiller la conformité aux lois, règlements et principales politiques internes, et pour surveiller l’application des stratégies d’atténuation des risques. Nous avons aussi constaté que les efforts du Musée pour renouveler le Conseil en temps voulu n’avaient pas été fructueux, une situation qui était toutefois indépendante de la volonté du Musée.
Notre examen a permis de constater que le Musée avait des moyens et des méthodes efficaces pour gérer ses activités, notamment ses projets de recherche. Il n’avait cependant pas de plan, avec des priorités et des jalons réalisables, pour identifier et numériser les spécimens de ses collections. Cette constatation est importante parce que pour donner leur pleine valeur scientifique, les spécimens doivent d’abord être identifiés, et la numérisation de collections exige un effort à long terme. De plus, le Musée n’avait pas de plan de conservation pour ses collections et il n’avait pas pleinement documenté ses méthodes et activités de préservation. Le Musée a donc dû se fier aux connaissances de son personnel pour s’assurer que ses besoins en matière de conservation étaient comblés.
Nous avons aussi relevé des méthodes insatisfaisantes dans la gestion des projets pour remplacer deux systèmes informatiques qui soutiennent les activités du Musée, soit le système d’admission et le système de gestion des collections. Pour ces projets, les dates d’échéance étaient non-définies; les coûts estimatifs ont augmenté; il manquait de la documentation; et l’information donnée à la haute direction était limitée. Cette constatation est importante parce que des méthodes efficaces de gestion de projet auraient aidé à garantir de remplacer les systèmes en temps voulu et en respectant les budgets établis, pour obtenir les avantages attendus.
Le Musée a accepté toutes nos recommandations et établi un plan d’action en réponse à nos préoccupations. Toutefois, comme nous avons fini les travaux d’audit en avril 2016, je ne peux pas commenter les mesures prises par le Musée depuis.
Monsieur le Président, voilà qui conclut ma déclaration d’ouverture. Nous serons heureux de répondre aux questions des membres du Comité. Merci.