Préoccupations au sujet de pratiques piscicoles en Colombie‑Britannique et de leurs répercussions sur la santé du poisson d’élevage et du poisson sauvage
Pétition : numérono 396
Sujet(s) : diversité biologique; pêches; santé humaine et environnementale; surveillance de la conformité et contrôles d’application
Pétitionnaire(s) : Organisation canadienne
Localisation du/des pétitionnaire(s) : Vancouver (Colombie-Britannique)
Reçue le : 28 octobre 2016
État du dossier : clos – réponse(s) reçue(s) à la pétition
Sommaire : La pétition soulève des préoccupations quant à la manière dont la santé des poissons est touchée par des pratiques piscicoles en usage sur la côte ouest de la Colombie-Britannique. La pétition laisse entendre que ces pratiques piscicoles ont des conséquences négatives à la fois sur les poissons d’élevage et sur les stocks de poissons sauvages de la région.
La pétition fait état de problèmes de santé pouvant toucher le saumon d’élevage de l’Atlantique, comme la croissance de tumeurs, le réovirus pisciaire ou une inflammation des muscles squelettiques et cardiaques. En mai 2016, on signalait dans le cadre de l’Initiative stratégique visant la santé du saumon la possibilité d’inflammation des muscles squelettiques et cardiaques chez les saumons de l’Atlantique élevés en Colombie-Britannique. Dans la pétition, il est précisé que les poissons sauvages peuvent avoir accès aux aliments utilisés en pisciculture qui contiennent des produits chimiques, et qu’ils peuvent aussi être exposés aux maladies des poissons d’élevage.
Dans le cadre de la pétition, on pose à Pêches et Océans Canada des questions précises sur la surveillance des fermes piscicoles, sur leur conformité à la Loi sur les pêches et aux règlements afférents ainsi que sur les activités d’application de la loi du Ministère. On demande enfin de l’information sur les procédures mises en œuvre par le Ministère pour assurer la protection du saumon d’élevage de l’Atlantique et des stocks de harengs sauvages et protéger leur santé.
Ministères fédéraux chargés de répondre : Pêches et Océans Canada