Nécessité d’une évaluation d’impact environnemental concernant les effets écologiques des programmes à grande échelle de réduction des loups
Pétition : numérono 444
Sujet(s) : affaires autochtones; diversité biologique; évaluation environnementale; pesticides; relations fédérales-provinciales
Pétitionnaire(s) : une organisation canadienne
Localisation du/des pétitionnaire(s) : Golden (Colombie-Britannique)
Reçue le : 27 mai 2020
État du dossier : clos – réponse(s) reçue(s) à la pétition
Sommaire : La pétition soulève plusieurs préoccupations à l’égard de l’application des ententes de partenariat sur le rétablissement du caribou aux termes de l’article 11 de la Loi sur les espèces en péril. Les ententes ont été conclues entre le gouvernement fédéral, les provinces de l’Alberta et de la Colombie-Britannique, les West Moberly First Nations et les Saulteau First Nations. D’après la pétition, ces accords sur les zones de rétablissement du caribou des bois prévoient un programme d’abattage du loup à durée illimitée, qui aurait des conséquences écologiques négatives. Dans la pétition, on cherche à savoir pourquoi le gouvernement fédéral n’a pas effectué d’évaluation environnementale sur l’incidence écologique de l’abattage du loup dans les écosystèmes concernés.
La pétition soutient qu’il existe des preuves scientifiques démontrant que le loup joue un rôle majeur dans la conservation de la diversité biologique et d’écosystèmes importants ainsi que dans l’élimination des animaux malades. Dans la pétition, on évoque l’abattage du loup relativement à la tuberculose bovine et à la maladie débilitante chronique des cervidés, maladies qui, selon la pétition, constitueraient un risque biologique grave pour les animaux d’élevage et qui existeraient déjà au sein d’espèces sauvages en Alberta. La pétition indique que des populations de loups en santé peuvent contribuer à réduire et à limiter la propagation de ces maladies.
Selon la pétition, le gouvernement fédéral appuie l’utilisation de techniques cruelles pour gérer la faune, comme l’empoisonnement à la strychnine ou l’abattage aérien, qui sont condamnées par divers organismes d’experts canadiens et étrangers tels que le Conseil canadien de protection des animaux ou l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. La pétition stipule qu’en raison de ses effets aveugles, la strychnine a déjà tué des individus d’une espèce inscrite sur la liste fédérale des espèces en péril (le grizzli) et de 12 autres espèces non ciblées dans le cadre d’un programme d’abattage du loup.
La pétition demande au gouvernement fédéral de renoncer à l’abattage aérien, à l’utilisation de poison, aux mesures incitatives en matière de piégeage et à d’autres méthodes de contrôle visant une réduction importante des populations de prédateurs, tant que le ministre de l’Environnement et du Changement climatique n’aura pas publié une étude d’impact environnemental sur ce type de programme de réduction des loups.
Ministères/organismes fédéraux chargés de répondre : Environnement et Changement climatique Canada; Santé Canada