Demande de renseignements et de précisions concernant la réponse du ministre de la Santé à la pétition no 473

Pétition : no 473C

Sujet(s) : diversité biologique; pesticides; santé humaine et environnementale; substances toxiques; surveillance de la conformité et contrôles d’application

Pétitionnaire(s) : un(e) résident(e) canadien(ne)

Localisation du/ de la/ des pétitionnaire(s) : Toronto (Ontario)

Reçue le : 23 mai 2023

État du dossier : clos — réponse(s) reçue(s) à la pétition

Sommaire : Cette pétition donne suite à la pétition no 473. Cette dernière portait sur des préoccupations concernant l’utilisation de la perméthrine en tant qu’insecticide à large spectre pour tuer les moustiques dans la région des chalets du sud de l’Ontario. La pétition portait également sur des préoccupations concernant la mesure dans laquelle l’application de cet insecticide tuera par inadvertance de nombreux insectes et araignées indigènes non ciblés, causera des effets néfastes sur la santé des populations locales d’insectes, de mammifères et d’oiseaux et entraînera une perte de biodiversité.

La pétition de suivi vise à obtenir des précisions concernant les réponses fournies à la pétition no 473.

Selon la pétition de suivi, les étiquettes apposées sur les pesticides à base de perméthrine comportent des restrictions concernant la pulvérisation de perméthrine sur les fleurs sauvages lorsque les abeilles butinent. La pétitionnaire cherche à savoir si les restrictions s’appliquent aussi bien aux zones résidentielles qu’aux terres agricoles. En outre, elle demande si la protection s’applique à toutes les variétés d’abeilles ou seulement aux abeilles domestiques.

La pétition renvoie à la réponse précédente de Santé Canada concernant les applications de perméthrine et ses effets minimes sur la collectivité parce que les applications se limitent à une bande maximale de trois mètres autour du périmètre de la propriété. Selon la pétition, l’utilisation de cette même limite de trois mètres aura des répercussions considérablement différentes sur une propriété résidentielle et sur une propriété agricole, car la zone pulvérisée sur une propriété résidentielle représentera un plus grand pourcentage de la superficie totale. La pétition indique que le traitement de multiples propriétés voisines augmente l’exposition à la perméthrine au sein d’une collectivité. En outre, la pétitionnaire cherche à savoir si des études ont été menées pour examiner les effets que les applications répétées de perméthrine sur des parcelles de terrain résidentiel ont sur les insectes, les araignées, les mammifères ou les amphibiens.

La pétition fait référence à l’irritation des yeux chez les écureuils et à la disparition d’insectes et d’araignées d’une propriété à la suite d’un traitement à la perméthrine et cherche à savoir si ces cas peuvent être considérés comme des incidents potentiels liés aux pesticides ou si seuls les effets nocifs sur les êtres humains peuvent être qualifiés d’incidents liés aux pesticides.

Selon la pétition, le ministre de la Santé a déjà déclaré que le contrôle des moustiques pourrait être souhaitable ou nécessaire pour diverses raisons et demande des exemples de situations nécessitant un contrôle des moustiques étant donné que les cas de maladies transmises par les moustiques restent peu nombreux au Canada. En outre, la pétition cherche à savoir pourquoi le gouvernement n’ordonne pas aux organismes et au public d’utiliser des larvicides au lieu de la perméthrine, puisqu’il s’agit de solutions plus respectueuses de l’environnement.

La pétition renvoie à des études qui indiquent que l’utilisation excessive de la perméthrine favorise la résistance des moustiques à cette substance. La pétition demande pourquoi le gouvernement ne réserve pas l’utilisation de la perméthrine aux éclosions de maladies graves seulement et si des études ont été réalisées qui indiquent que l’utilisation courante de la perméthrine ne contribue pas à la résistance aux pesticides.

Ministères/organismes fédéraux chargés de répondre : Santé Canada