2022 — Rapports 6 à 10 du commissaire à l’environnement et au développement durable au Parlement du CanadaDes retards, un manque de connaissances et une approche bureaucratique empêchent le gouvernement de bien protéger les espèces aquatiques en péril
Ottawa, le 4 octobre 2022 — Dans un rapport qui a été déposé aujourd’hui à la Chambre des communes, le commissaire à l’environnement et au développement durable, Jerry V. DeMarco, constate que l’approche adoptée par Pêches et Océans Canada pour protéger les espèces aquatiques jugées en péril aux termes de la Loi sur les espèces en péril avait contribué à des retards importants dans l’inscription des espèces et à des décisions de ne pas inscrire des espèces ayant une valeur commerciale. Par ailleurs, le manque de connaissances du Ministère sur certaines espèces a eu une incidence directe sur les mesures requises pour les protéger.
L’audit a montré que Pêches et Océans Canada n’avait toujours pas formulé d’avis d’inscription pour la moitié des espèces évaluées comme étant en péril depuis l’entrée en vigueur de la Loi en 2004 et que ses analyses étaient parfois imprécises ou insuffisantes. De plus, le Ministère manquait de personnel pour faire respecter la Loi sur les espèces en péril et la Loi sur les pêches, les deux principales lois portant sur la conservation et la protection de la biodiversité, surtout dans la région qui gère la plupart des espèces d’eau douce inscrites en vertu de la Loi sur les espèces en péril.
« Plusieurs éléments ont des effets indésirables sur les écosystèmes et les collectivités : une partialité qui va à l’encontre de la protection des espèces à valeur commerciale au titre de la Loi sur les espèces en péril, des retards importants dans l’inscription des espèces à protéger, le manque de connaissances concernant des espèces et la capacité limitée à faire respecter la Loi », a déclaré M. DeMarco.
- 30 -
Le Rapport 7 — La protection des espèces aquatiques en péril des Rapports du commissaire à l’environnement et au développement durable de 2022 peut être consulté dans le site Web du Bureau du vérificateur général du Canada.
Veuillez consulter la Salle des médias pour plus des renseignements.