Vidéo — Les services d’établissement pour les réfugiés syriens — Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
Transcription de la vidéo
Vers la fin de l’automne 2015, le gouvernement fédéral a décidé d’augmenter fortement le nombre de réfugiés syriens qui seraient admis au Canada à cause de la guerre en Syrie. À la fin d’avril 2017, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a rapporté que quarante-quatre mille réfugiés syriens étaient arrivés au pays.
Nous avons constaté que la plupart des réfugiés syriens avaient reçu les services d’établissement promis par le gouvernement dans l’année qui a suivi leur arrivée au Canada. Par exemple, nous avons établi que quatre-vingt pour cent des réfugiés syriens avaient bénéficié d’une évaluation de leurs besoins et une évaluation linguistique au cours de cette année. Après ces évaluations, soixante-quinze pour cent ont suivi une formation linguistique.
Nous avons constaté que le ministère avait identifié correctement les services requis par les réfugiés syriens, et avait distribué des fonds aux organisations qui fournissaient ces services.
Par contre, il y a eu en 2017 un délai dans l’octroi du financement à certaines de ces organisations fournisseurs de services. Ces délais ont eu pour conséquence d’interrompre quelques services d'établissement pendant au moins trois mois.
Le ministère a également augmenté le financement accordé aux services d’établissement des réfugiés syriens. Le budget est passé de 141 millions de dollars sur quatre ans à 257 millions de dollars sur cinq ans. Cette augmentation était nécessaire parce que les réfugiés qui arrivaient au pays avaient besoin de plus de services d’établissement que prévu.
Nous avons conclu que Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada avait bien cerné et financé les services d’établissement requis pour aider les réfugiés syriens. Par contre, nous trouvons préoccupant que le Ministère n’ait pas amassé tous les renseignements nécessaires pour vérifier si les réfugiés s’intégraient bien à la société canadienne. Le Ministère ne savait pas, par exemple, quelle proportion d’enfants syriens d’âge scolaire étaient inscrits à l’école.