Rapport 3 — L’approvisionnement des Forces armées canadiennes — Défense nationale
Survol Rapport 3 — L’approvisionnement des Forces armées canadiennes — Défense nationale
Qu’avons-nous examiné? (voir Objet de l’audit)
Cet audit visait à déterminer si la Défense nationale avait fourni aux Forces armées canadiennes le matériel dont elles avaient besoin, au moment où elles en avaient besoin. Nous avons examiné si la Défense nationale avait livré les articles demandés en temps opportun tout en évitant des frais de transport inutiles. Nous avons examiné la chaîne d’approvisionnement du matériel sélectionné aux fins de l’audit, à partir du moment de la demande jusqu’à la livraison. Le matériel sélectionné comprenait notamment des outils, des pièces de rechange, des uniformes, des vêtements spécialisés et des vivres. Les munitions, les bombes et les missiles ont été exclus de l’audit, tout comme les équipements autonomes tels que les aéronefs, les navires et les véhicules.
Pourquoi avons-nous effectué cet audit?
Cet audit est important parce que la sécurité nationale du Canada et le succès des opérations militaires canadiennes à l’étranger dépendent de la capacité de la Défense nationale de fournir aux Forces armées canadiennes le matériel dont elles ont besoin pour remplir leurs missions au mieux de leur capacité. Le matériel doit donc être livré en temps opportun pour que les militaires le reçoivent au moment où ils en ont besoin.
Message général
Dans l’ensemble, nous avons constaté qu’une mauvaise gestion de la chaîne d’approvisionnement avait souvent empêché la Défense nationale de fournir du matériel aux Forces armées canadiennes au moment où elles en avaient besoin. Ainsi, dans la moitié des cas, les militaires ont reçu le matériel après la date demandée (notamment des pièces de rechange, des uniformes et des vivres). Les retards étaient souvent imputables à des ruptures de stock. Lorsque le stock est épuisé, il faut trouver le matériel ailleurs et l’acheminer à l’endroit voulu, ce qui exige des étapes supplémentaires et retarde la livraison. Nous avons constaté que des réacheminements de matériel étaient survenus dans le tiers des cas, sur un total d’environ un million de demandes de matériel. De tels réacheminements entraînent un recours accru aux transporteurs commerciaux, soit une solution généralement plus coûteuse que les autres.
Nous avons aussi constaté qu’une grande partie des demandes de matériel prioritaires avaient été présentées comme telles sans aucune justification. Or, le fait de désigner sans fondement des demandes comme étant prioritaires exerce des pressions indues sur la chaîne d’approvisionnement et occasionne des coûts supplémentaires. La Défense nationale n’avait pas d’indicateurs de rendement pour déterminer si le matériel était conservé dans les bons entrepôts, ou si les entrepôts disposaient de stocks suffisants pour répondre aux besoins des bases et des unités militaires qu’ils devaient desservir. Ces faiblesses créent dans la chaîne d’approvisionnement des incertitudes et des retards qui empêchent la Défense nationale d’optimiser l’utilisation de ses ressources en vue d’approvisionner les Forces armées canadiennes.
Pour les sujets ci-dessous, qu’avons-nous constaté?
La chaîne d’approvisionnement
Réponses des entités à nos recommandations
Les entités vérifiées ont accepté nos recommandations, et y ont répondu (voir le tableau des recommandations).
Information connexes
Rapport du | Vérificateur général du Canada |
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Type de produit | Audit de performance |
Sujets | |
Entités | |
Date de fin de l’audit | 28 janvier 2020 |
Date de dépôt | 8 juillet 2020 |
Audits connexes |
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