Vidéo — Le gouvernement fédéral n’en fait pas assez pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre les changements climatiques

Survol de l’audit — L’atténuation des changements climatiques
(Chapitre 1 — Automne 2014 — Rapport de la commissaire à l’environnement et au développement durable)

Transcription de la vidéo

En 2012, nous avons examiné les engagements relatifs aux changements climatiques. À l’époque, nous avons conclu qu’il était peu probable que l’approche du gouvernement d’introduire des règlements dans un secteur à la fois, réduirait assez les émissions pour atteindre la cible de Copenhague.

Avec l’Accord de Copenhague, le Canada s’est engagé à réduire de 17 % par rapport aux niveaux de 2005 ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020.

D’après les prévisions les plus récentes, la réduction supplémentaire nécessaire pour combler l’écart entre cette cible et les émissions projetées en 2020 sera de l’ordre de 120 mégatonnes.

À titre d’illustration, pour réduire les émissions d’une seule mégatonne, il faudrait qu’il y ait environ 180 000 véhicules de moins sur les routes.

L’audit que nous avons effectué cette année a montré que la situation a peu changé depuis deux ans.

Nous avons constaté que les mesures mises en place par le gouvernement fédéral auront peu d’effet sur les émissions d’ici 2020.

Le gouvernement a introduit des règlements dans les secteurs du transport et de la production d’électricité. Cependant, les règlements dans le secteur du pétrole et du gaz — où les émissions augmentent le plus vite — ne sont toujours pas en vigueur huit ans après que le gouvernement ait déclaré son intention de réglementer ce secteur.

Tout indique que le Canada n’atteindra pas sa cible de réduction des émissions en 2020.

Le gouvernement fédéral n’a pas de plan global qui montre comment le Canada atteindra cette cible.

Les Canadiens et Canadiennes ignorent quels règlements seront élaborés quand, et quelles réductions sont attendues. De plus, le gouvernement fédéral n’a pas assuré la coordination qu’il aurait fallu pour que tous les niveaux de gouvernement puissent travailler ensemble pour atteindre la cible nationale d’ici 2020.