Stratégie de développement durable du Bureau du vérificateur général du Canada — 2014-2016

Stratégie de développement durable du Bureau du vérificateur général du Canada — 2014-2016

Message du vérificateur général

Introduction

Rôle du Bureau du vérificateur général du Canada
Définition du développement durable
Stratégies de développement durable antérieures

Notre stratégie de 2014-2016

Objectif et buts

Promouvoir le développement durable grâce à nos pratiques d’audit

Planifier les audits de performance en tenant compte du développement durable
Établir un calendrier pour le suivi des stratégies de développement durable des entités fédérales
Améliorer les directives et la formation
Partager la responsabilité de la direction des audits liés au développement durable

Réduire au minimum notre empreinte écologique

Renforcer l’Équipe d’écocivisme
Écologiser les achats de biens et services au Bureau
Favoriser les déplacements écologiques

Conclusion

Annexe A — Stratégie de développement durable du Bureau de 2007-2009 et résultats connexes

Annexe B — Rapports sur le développement durable publiés entre 2010 et 2013

Annexe C — Objectifs et engagements en matière de développement durable du BVG pour 2014-2016

Message du vérificateur général

J’ai le plaisir de présenter la cinquième stratégie de développement durable du Bureau du vérificateur général du Canada pour la période de 2014 à 2016.

Notre principale contribution au développement durable se traduit par l’influence de nos travaux d’audit sur les ministères et organismes fédéraux et les sociétés d’État. Notre stratégie pour les trois prochaines années restera donc axée sur une meilleure intégration des facteurs relatifs au développement durable à nos principales activités de planification et de réalisation des audits.

En particulier, nous approfondirons notre compréhension des aspects sociaux et économiques du développement durable, ce qui se reflétera dans nos rapports, tout en gardant le cap sur la protection de l’environnement. La stratégie nous permettra également d’accentuer le virage écologique de nos activités.

La stratégie de 2014-2016 se fonde sur des travaux antérieurs et elle est le fruit de vastes consultations au sein du Bureau du vérificateur général. Nous avons examiné nos réalisations passées et réfléchi aux améliorations que nous pourrions apporter à l’ensemble de nos activités pour contribuer au développement durable. L’annexe C résume nos objectifs et nos engagements dans le cadre de la nouvelle stratégie.

Le vérificateur général du Canada,

Michael Ferguson, CPA, CA
FCA (Nouveau-Brunswick)

Introduction

Rôle du Bureau du vérificateur général du Canada

1. Le vérificateur général du Canada est un mandataire du Parlement dont les fonctions sont énoncées dans la Loi sur le vérificateur général, la Loi sur la gestion des finances publiques et d’autres lois et décrets.

2. Les principales fonctions du Bureau en matière d’audit législatif sont les suivantes :

3. Selon l’alinéa 7(2)f) de la Loi sur le vérificateur général, le vérificateur général doit signaler tout sujet important qui doit être porté à l’attention de la Chambre des communes où il a constaté que des sommes d’argent ont été dépensées sans égard à l’effet de ces dépenses sur l’environnement dans le contexte du développement durable.

4. Conformément au paragraphe 15.1(2) de la Loi, le commissaire à l’environnement et au développement durable aide le vérificateur général à remplir ses fonctions en matière d’environnement et de développement durable.

5. En outre, selon le paragraphe 9(4) de la Loi fédérale sur le développement durable, le ministre de l’Environnement doit transmettre au commissaire la version préliminaire de la stratégie fédérale de développement durable pour qu’il en fasse l’examen et présente ses observations. Conformément à la Loi, une stratégie fédérale doit être préparée tous les trois ans.

6. Selon la Loi sur le vérificateur général, le commissaire doit également :

7. Les dépenses prévues du Bureau pour l’exercice 2013-2014 totalisent 98,3 millions de dollars. Les ressources humaines prévues pour ce même exercice correspondent à 590 équivalents temps plein (environ 600 employés). Pour d’autres renseignements sur le Bureau, veuillez consulter le Rapport sur les plans et les priorités de 2013-2014 et le Rapport sur le rendement annuel.

Définition du développement durable

8. La Loi sur le vérificateur général définit le développement durable comme étant un « développement qui permet de répondre aux besoins du présent sans compromettre la possibilité pour les générations futures de satisfaire les leurs ». Cette définition est tirée du rapport de 1987 de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement intitulé Notre avenir à tous (souvent appelé le Rapport Brundtland).

9. L’article 21.1 de la Loi indique que le développement durable est un concept en évolution constante reposant sur l’intégration de questions d’ordre social, économique et environnemental, et tributaire, notamment, de la réalisation des objectifs suivants :

10. Bien que les opinions et les définitions puissent différer, on s’accorde généralement à dire que le développement durable comprend l’intégration des questions d’ordre environnemental, économique et social aux politiques et aux programmes publics, ainsi qu’aux plans de mise en œuvre à long terme de ces derniers.

Stratégies de développement durable antérieures

11. Même s’il n’est pas tenu de le faire, le Bureau du vérificateur général du Canada prépare et publie de son propre chef une stratégie de développement durable depuis 1997. Depuis 2003, la stratégie du Bureau est axée sur l’intégration des questions environnementales dans la prise de décisions en ce qui a trait à la sélection et à la planification des audits. En particulier, dans la stratégie de 2003-2006, le Bureau a annoncé des mesures dans cinq grands domaines :

12. Le Bureau a obtenu des résultats dans ces domaines au cours de la période de 2003 à 2006. La stratégie suivante, celle de 2007-2009, était aussi axée sur ces domaines et formulait 14 engagements précis, dont la plupart ont été respectés par le Bureau (voir l’annexe A). Le Bureau a continué d’appliquer cette stratégie après 2009. La stratégie de 2014-2016 s’inscrit dans le prolongement des mesures prises, mais elle approfondit notre engagement.

Notre stratégie de 2014-2016

13. L’idée directrice de la stratégie est d’améliorer la gouvernance et la gestion du développement durable au sein des entités que nous auditons et du Bureau. Nous pouvons favoriser le développement durable de deux façons :

Objectif et buts

14. L’objectif de la stratégie du Bureau pour 2014-2016 est d’accroître la prise en compte et l’intégration des questions liées au développement durable dans toutes les activités de notre organisation. Nous pouvons atteindre cet objectif en tenant dûment compte des questions relatives au développement durable dans toutes les décisions clés prises pendant la planification et la réalisation des audits, et dans le cadre de nos activités administratives.

15. La stratégie établit deux buts :

Promouvoir le développement durable grâce à nos pratiques d’audit

16. Notre plan à long terme consiste à intégrer les questions relatives au développement durable dans tous les travaux d’audit du Bureau. En continuant de mettre en œuvre ce plan au cours des trois prochaines années, nous élargirons et approfondirons nos travaux sur la gouvernance et la gestion en matière de développement durable.

Planifier les audits de performance en tenant compte du développement durable

Engagement no 1 : Préparer un plan stratégique d’audit pour les questions relatives au développement durable.

17. Il est crucial que le Bureau analyse les questions relatives au développement durable et les intègre aux audits pendant l’élaboration des plans stratégiques d’audit. La planification et l’approbation des plans d’audit individuels constituent aussi des étapes importantes à cet égard.

18. Il est habituel au Bureau d’élaborer des plans stratégiques d’audit fondés sur les risques (auparavant appelés « plans monoétape »). Ces plans servent de guides pour l’approbation initiale des produits d’audit de performance sur une période triennale.

19. Les plans antérieurs ont abouti à de nombreux audits liés au développement durable et à la protection de l’environnement. Au cours des trois dernières années, les rapports d’audit en matière de développement durable ont présenté un total de 75 recommandations précises dans le but d’améliorer la gouvernance et la gestion en matière de développement durable. Ces recommandations ont presque toutes été acceptées par la direction des entités auditées (voir l’annexe B). La plupart découlaient d’audits réalisés par le commissaire à l’environnement et au développement durable (CEDD).

20. Le Bureau s’emploie à améliorer de manière continue la planification stratégique de ses audits en tenant dûment compte du développement durable, y compris de la protection de l’environnement. Lors de l’élaboration d’un nouveau plan stratégique d’audit pour les travaux sur le développement durable visant l’ensemble du Bureau, nous étudierons la possibilité :

L’équipe d’audit du commissaire (direction 4 du CEDD) est à elle seule responsable de presque tous les audits liés au développement durable menés par le Bureau. Ces audits ont porté sur un nombre restreint d’entités fédérales. Nous accroîtrons le nombre d’entités auditées si les risques liés au développement durable le justifient. S’il est possible et pratique de le faire, le Bureau veillera à la coordination et au partage des responsabilités des travaux d’audit entre la direction 4 du CEDD et les autres directions du Bureau (voir la section « Partager la responsabilité de la direction des audits liés au développement durable »).

21. La planification stratégique des audits fournit un point de départ pour approfondir notre compréhension du développement durable et l’analyse que nous en faisons. Toutefois, pour faire progresser nos travaux sur le développement durable, il nous faut aussi faire preuve d’initiative et disposer de méthodes, directives et programmes de formation actualisés.

Établir un calendrier pour le suivi des stratégies de développement durable des entités fédérales

Engagement no 2 : Établir un calendrier pour le suivi des plans en faveur du développement durable des entités fédérales, ainsi que des activités et des résultats qui en découlent.

22. Les 27 entités fédérales assujetties à la Loi fédérale sur le développement durable doivent préparer une stratégie de développement durable tous les trois ans. D’autres entités peuvent préparer une stratégie sur une base volontaire. Le paragraphe 23(1) de la Loi sur le vérificateur général habilite le commissaire à effectuer les examens nécessaires pour contrôler la mesure dans laquelle les ministères ont contribué à l’atteinte des cibles prévues dans la stratégie fédérale de développement durable et réalisé les objectifs prévus par leurs propres stratégies et mis en œuvre les plans d’action de celles-ci.

23. La stratégie du Bureau consistera à faire le suivi des 27 entités selon un calendrier quinquennal. Ce calendrier favorisera une utilisation efficiente de nos modestes ressources d’audit et offrira la possibilité de planifier des travaux concertés et coordonnés entre les directions d’audit.

24. La planification de nos activités de suivi peut également aboutir à des audits axés sur une seule question ou entité. Par ailleurs, l’examen des stratégies de développement durable de certains ministères peut être incorporé dans un audit plus vaste portant sur d’autres questions.

25. Le Bureau présentera périodiquement au Parlement des rapports sur les résultats de son suivi des stratégies ministérielles de développement durable.

Améliorer les directives et la formation

Engagement no 3 : Établir des directives et un modèle à jour sur le développement durable que le Bureau utilisera comme outil de référence pour la planification des audits et les examens, et comme appui au perfectionnement professionnel du personnel d’audit.

26. Des directives actualisées fondées sur un modèle ou un cadre moderne de développement durable aideront toutes les équipes d’audit à mieux cerner et évaluer les risques liés au développement durable et à définir des critères d’audit. Les équipes pourront ainsi mieux recenser les cas importants où des fonds ont été dépensés sans égard à l’effet de ces dépenses sur l’environnement dans le contexte du développement durable.

27. De plus, si les auditeurs examinent les activités fédérales dans une perspective commune, ils pourront dresser un portrait plus complet et cohérent des questions liées au développement durable. Cette vue d’ensemble est surtout nécessaire pour recenser les risques posés par les activités ou programmes gouvernementaux qui sont exécutés sans tenir compte de l’environnement et qui peuvent entraîner un gaspillage des ressources naturelles, humaines ou financières.

Engagement no 4 : Mettre à jour ou remplacer le Guide sur le 4e E.

28. Le Bureau a publié en 2006 le Guide sur le 4e E pour son propre usage. La dernière mise à jour du guide remonte à 2011. Depuis ce temps, des changements aux lois et aux programmes fédéraux ont modifié le cadre de gouvernance du développement durable.

29. Nos audits sont habituellement axés sur la composante environnementale du développement durable. Le Guide sur le 4e E y accorde la même importance et ne traite pas des aspects sociaux et économiques. Le Bureau doit disposer de directives et d’un modèle à jour en matière de développement durable qui tiennent compte de ces composantes additionnelles. Le modèle servirait de fondement pour la réalisation des audits et appuierait le perfectionnement professionnel du personnel d’audit.

Engagement no 5 : Continuer à s’assurer que toutes les équipes qui réalisent des audits de performance et des examens spéciaux appliquent le Guide sur le 4e E.

30. Nous continuerons à présenter un rapport annuel sur les trois principaux indicateurs élaborés dans le cadre de notre stratégie de développement durable précédente pour mesurer les progrès réalisés. Ces indicateurs sont liés à la relation de travail interne entre toutes les équipes d’audit et l’équipe de spécialistes fonctionnels de l’environnement du Bureau qui relève du commissaire à l’environnement et au développement durable. Les indicateurs sont :

Engagement no 6 : Examiner les cours de formation sur le développement durable afin de les mettre à jour, de les intégrer aux autres cours de formation sur l’audit de performance et d’accroître le nombre d’auditeurs connaissant les concepts et les pratiques en matière de développement durable.

31. La question du perfectionnement professionnel et de la formation des auditeurs est aussi importante. Le Bureau doit examiner et mettre à jour les cours de formation sur le développement durable afin de les intégrer aux autres formations sur l’audit de performance et accroître le nombre d’auditeurs qui se sont familiarisés avec les concepts de développement durable en classe ou au travail. Les cours de formation sur le développement durable sont très importants pour les auditeurs n’ayant jamais abordé le domaine, y compris les questions environnementales. Les auditeurs doivent connaître les incidences de ces questions sur leurs travaux, peu importe s’ils participent à un audit de performance, à un audit d’états financiers ou à un examen spécial d’une société d’État.

32. Jusqu’à présent, les cours de formation internes sur le développement durable du Bureau s’adressaient principalement aux professionnels de l’audit (groupe AP) et non aux cadres supérieurs (directeur, directeur principal, et vérificateur général adjoint). Le Bureau offre deux cours internes au personnel d’audit :

33. La Direction du perfectionnement professionnel du Bureau examinera les politiques et les lignes directrices internes et déterminera les cours de formation qui sont obligatoires et ceux qui sont facultatifs. De plus, un programme révisé de formation (Cours d’audit de performance de niveau intermédiaire) mettra l’accent sur le processus d’évaluation des risques et présentera des exemples portant sur le développement durable. Les cours autonomes déjà existants continueront à faire partie du programme de formation.

34. Enfin, la salle de classe n’est pas le seul endroit où les auditeurs peuvent se familiariser avec les concepts de développement durable et se perfectionner dans ce domaine. Parmi les possibilités offertes, mentionnons les affectations internes à court terme en rotation et les audits menés conjointement par la direction du commissaire et d’autres directions du Bureau.

Partager la responsabilité de la direction des audits liés au développement durable

35. Le commissaire à l’environnement et au développement durable est le principal responsable des travaux portant sur le développement durable, fonction qu’il exerce au nom du vérificateur général. Une équipe de spécialistes a été formée en 2007 pour appuyer toutes les équipes d’audit. Cette équipe joue un rôle déterminant dans l’intégration des concepts de développement durable à tous les travaux d’audit. En particulier, elle est responsable de la mise à jour et de l’application du Guide sur le 4e E et conseille les équipes d’audit sur les questions relatives au développement durable.

36. Un directeur principal au sein de la direction du commissaire a la responsabilité fonctionnelle des travaux sur le développement durable, en plus d’être responsable des audits. Le directeur principal bénéficie de l’appui d’un professionnel de l’audit de niveau AP-03 et parfois d’étudiants. La capacité de l’équipe est donc limitée. Il y a peu de marge de manœuvre pour accroître les ressources d’autres directions en vue de l’évaluation des risques et de l’audit des moyens et méthodes favorisant le développement durable de toutes les entités fédérales visées par le mandat du vérificateur général.

37. La stratégie de 2007-2009 du Bureau formulait l’engagement de désigner, au sein de chaque équipe d’audit, une personne chargée d’assurer la liaison sur les questions liées à l’environnement et au développement durable. Cette personne effectue un contrôle à l’aide d’un outil d’examen des risques environnementaux standard (liste de contrôle) pour chaque audit, afin de faciliter la liaison. On s’attend à ce que tous les professionnels de l’audit des niveaux supérieurs du Bureau utilisent ce type d’outil pour mieux analyser les risques et accroître les échanges à ce sujet.

38. Lors de la planification d’un audit, les équipes doivent évaluer de nombreux secteurs d’audit possibles, y compris examiner les risques liés au développement durable. Au moment d’élaborer un plan stratégique d’audit ou de planifier un audit donné, si une équipe décide de ne pas tenir compte des risques identifiés en matière de développement durable, les raisons qui sous-tendent cette décision seront systématiquement documentées et consignées en dossier. La direction du commissaire ou d’autres directions pourraient alors décider d’intégrer ces risques à leurs plans d’audit. L’échange des connaissances entre les équipes d’audit est nécessaire pour obtenir des résultats d’audit efficaces et efficients.

Réduire au minimum notre empreinte écologique

39. Le principal atout du Bureau du vérificateur général est son personnel. Environ 80 % des dépenses du Bureau ont trait au personnel (rémunération et avantages sociaux). Le reste du budget sert à financer les services de soutien aux employés dans l’exercice de leurs fonctions.

40. Contrairement à de nombreux ministères et organismes fédéraux, le Bureau ne possède ni n’exploite d’édifices ou de machineries, et ne dispose d’aucun parc automobile. Ses dépenses non salariales concernent principalement les frais de transport (déplacements) et les communications, les services professionnels et spéciaux, les frais de location et l’achat d’autres biens et services, y compris le mobilier, le matériel de bureau et les fournitures.

41. Dans l’ensemble, les achats publics du Bureau sont certes modestes par rapport à d’autres entités fédérales, mais nous sommes conscients qu’ils sont peut-être comparables au prorata des effectifs. Nous savons aussi que diverses mesures écologiques judicieuses prises par des personnes différentes peuvent avoir un effet cumulatif. Nous tenons donc à réduire au minimum l’empreinte écologique du Bureau sans pour autant compromettre la qualité de nos travaux d’audit.

Renforcer l’Équipe d’écocivisme

Engagement no 7 : Avec l’appui d’un cadre supérieur, renforcer l’Équipe d’écocivisme du Bureau.

42. Le Bureau contribue activement à l’amélioration de l’environnement et du bien-être social en milieu de travail et au sein de sa collectivité dans le cadre de ses audits et de ses activités administratives.

43. Pour concourir à cet objectif et dans le but d’associer tous les employés au développement durable, la stratégie de 2014-2016 prévoit de mettre davantage en évidence les pratiques et comportements qui favorisent le développement durable au sein du Bureau. Dans un premier temps, nous nommerons un cadre supérieur qui sera investi des attributions et des pouvoirs nécessaires pour appuyer l’Équipe d’écocivisme dans ses efforts, assurer la mise en œuvre de la stratégie de 2014-2016, et veiller à la définition de la prochaine stratégie. Donner un nouveau souffle à l’Équipe d’écocivisme pourrait aider à la fois à faire connaître et reconnaître les actions en matière de développement durable, et favoriser la mise en œuvre de la présente stratégie.

Écologiser les achats de biens et services au Bureau

Engagement no 8 : Établir et mettre en œuvre un plan d’action, et en assurer le suivi, afin d’écologiser davantage les activités du Bureau et de mieux faire rapport à l’égard de nos engagements en matière d’achats écologiques.

44. Le Bureau du vérificateur général a surtout besoin de biens (ordinateurs, imprimantes et photocopieurs, fournitures de bureau ou mobilier, etc.) et de services professionnels. Pour combler ses besoins de manière écologique, il a recours aux mécanismes d’approvisionnement de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, comme l’Offre à commandes principale et nationale ou les Offres à commandes ministérielles.

45. Comme nous l’avons indiqué dans les informations complémentaires qui accompagnent notre dernier Rapport sur les plans et priorités, le Bureau du vérificateur général s’engage à ce qui suit :

46. Pour donner suite à ces engagements, le Bureau mettra en œuvre un plan d’action consolidé et un processus pour la communication des progrès réalisés. Diverses initiatives sont déjà en chantier et de nouvelles mesures pourraient être prises :

Favoriser les déplacements écologiques

Engagement no 9 : Continuer à réduire l’incidence sur l’environnement de nos déplacements professionnels en réduisant autant que faire se peut les déplacements, en favorisant les téléconférences ou des modes de communication semblables, et en privilégiant la location de véhicules les plus écoénergétiques sur le marché.

47. Les frais de déplacement du Bureau, qui totalisent environ 2 millions de dollars par année, représentent près de 9 % du total des charges non liées au personnel. Les employés doivent prévoir des déplacements uniquement dans la mesure où leurs missions l’exigent. Chaque déplacement est passé en revue dans le cadre du processus d’approbation des déplacements du Bureau. Il importe de réduire au minimum les déplacements et d’utiliser les moyens de transport les plus écologiques lorsque les déplacements sont inévitables.

48. Selon le Guide de voyage du BVG, les employés en déplacement doivent se loger dans des établissements dont le prix est dans les limites des tarifs de la ville où ils séjournent et qui ont une cote d’au moins trois clés ou feuilles vertes, s’il y en a. Le Bureau a augmenté la proportion de ses réservations dans des établissements certifiés écologiques, lorsqu’il y en avait. Cette proportion a atteint 65 % en 2009, soit 5 points au-dessus de l’objectif établi dans la Stratégie de développement durable de 2007-2009.

49. Selon les directives en vigueur au Bureau, il faut privilégier les déplacements en voiture lorsque cela est économique et pratique. La prise en compte de facteurs relatifs à l’environnement n’est cependant pas une obligation. Par ailleurs, le Bureau a utilisé des voitures compactes plus souvent : dans 69 % des cas en 2009. Il a ainsi dépassé l’objectif qu’il s’était fixé dans sa stratégie de développement durable précédente.

50. Dans la mesure du possible, les employés du Bureau doivent utiliser, dans le cadre de leurs fonctions, le moyen de transport le plus écoénergétique pour se déplacer. En plus de recommander les voitures compactes, le guide du BVG encouragera aussi le recours aux voitures hybrides ou électriques.

51. Dorénavant, les employés du Bureau qui n’utilisent pas la téléconférence ou toute autre solution pour tenir des réunions à distance devront justifier leur décision de se déplacer.

Conclusion

52. La cinquième stratégie de développement durable du Bureau du vérificateur général s’inscrit dans la continuité de notre engagement à cet égard. Elle fait progresser l’intégration des facteurs relatifs à l’environnement à la planification de nos activités de base qui consistent à planifier et à effectuer des audits. Elle favorise aussi l’écologisation continue de nos activités.

53. Grâce à cette approche, nos audits pourront mieux seconder le Parlement lorsqu’il est appelé à autoriser et à contrôler les dépenses et activités du gouvernement. Nous pourrons ainsi mieux réaliser notre mission qui est de contribuer à l’amélioration de la gestion et de la reddition de comptes du gouvernement pour les Canadiens.

54. Nous communiquerons les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la stratégie dans notre Rapport sur le rendement, qui est déposé annuellement à la Chambre des communes.

55. Enfin, le Bureau est constamment à la recherche de solutions innovantes pour réduire ou neutraliser ses empreintes écologiques.

56. La présente stratégie de développement durable a été élaborée au terme de vastes consultations menées au sein du Bureau. L’annexe C résume les objectifs et engagements qu’elle contient.

Annexe A — Stratégie de développement durable du Bureau de 2007-2009 et résultats connexes

Point no Engagement pris Objectif Résultat
Activités d’audit

1

Parachever le plan stratégique d’audit.

Au plus tard en 2007

Respecté. Le plan à long terme (monoétape) du commissaire à l’environnement et au développement durable de novembre 2006 proposait les audits à réaliser pour la période allant de février 2008 à février 2010.

2

Faire en sorte que toutes les équipes qui préparent des plans monoétapes et effectuent des audits de performance appliquent le Guide sur le 4e E.

Au plus tard en 2007

Respecté. Constitue un indicateur clé dans le Rapport annuel sur le rendement du Bureau.

L’outil d’examen du Guide sur le 4e E oblige les équipes d’audit à tenir compte des pétitions lorsqu’elles recensent les questions relatives à l’environnement et au développement durable.

3

Mettre à jour et publier une version révisée du Guide sur le 4e E.

Au plus tard en 2007

Respecté. Le Guide, publié en 2006, a été mis à jour en 2007 et en 2011.

4

Constituer une petite équipe spécialisée qui est chargée de donner de l’aide à la vérification et des conseils sur l’environnement et le développement durable.

Au plus tard en 2008

Respecté. L’équipe spécialisée en environnement est dirigée par un professionnel au niveau PX. Pour réaliser ses travaux, elle bénéficie de l’appui d’un professionnel au niveau AP03, et de l’aide complémentaire d’étudiants de temps à autre.

5

Désigner, au sein de chaque équipe de mission, une personne chargée d’assurer la « liaison sur les questions liées à l’environnement et au développement durable ».

Au plus tard en 2007

Respecté. La personne qui remplit l’outil d’examen des risques environnementaux est considérée comme la personne-ressource au sein de chaque équipe d’audit.

6

Offrir aux vérificateurs une nouvelle formation sur la détermination des risques en matière d’environnement et de développement durable, qui s’appliquent aux organismes fédéraux.

À compter de 2007

Respecté. Deux cours distincts sont offerts. Le premier, qui porte sur les concepts de base de l’environnement et du développement durable, est offert depuis 2000 environ et est obligatoire dans le cadre de la formation initiale offerte aux professionnels de l’audit en début de carrière. Le deuxième cours, qui est offert depuis 2007, porte sur l’intégration du 4e E (l’environnement); il est obligatoire pour les auditeurs de performance de niveau AP-03.

7

Apporter des modifications au programme de formation de base du Bureau pour faire en sorte que le personnel de niveau supérieur qui planifie et dirige les vérifications ait une formation suffisante pour prendre en considération les questions liées à l’environnement et au développement durable.

En 2007

Non respecté. Un directeur (DX) et un directeur principal (PX) ont assisté aux cours sur les concepts de base et l’intégration du 4e E.

8

Perfectionner les critères de vérification génériques applicables à la gestion environnementale des sociétés d’État.

En 2007

Respecté. Terminé en 2007.

9

Fournir un meilleur appui et de meilleurs conseils aux équipes de mission effectuant des examens spéciaux dans tous les cas où les équipes ont établi que des sociétés d’État présentent des risques environnementaux importants.

À compter de 2007

Respecté. Le Rapport sur le rendement du Bureau de 2011-2012 indique que 100 % des équipes ont reçu un appui et des conseils soutenus.

En 2006, l’équipe spécialisée en environnement a mené une évaluation des risques pour toutes les sociétés d’État. Elle s’emploie depuis peu à mettre à jour les évaluations des risques qui concernent environ 50 sociétés d’État auditées par le Bureau.

Interne — activités administratives

10

Veiller à ce que l’option par défaut pour l’hébergement soit un hôtel ayant une cote d’au moins trois feuilles ou clés vertes.

À compter de 2007

Respecté. Critère inscrit dans la politique sur les déplacements professionnels du BVG.

11

Accroître la proportion de réservations dans des hôtels Feuille verte ou Clé verte.

De 10 %

Respecté. Cet objectif a été atteint en 2008-2009. La proportion des réservations du Bureau dans les hôtels certifiés écologiques, lorsqu’il y en a, a augmenté. Elle se chiffrait à 65 % en 2009. L’objectif fixé était de 60 %, soit 10 points de plus que le taux de référence de 50 % en 2007.

12

Veiller à ce que l’option par défaut pour la location de voitures soit le véhicule répondant aux besoins, qui est le plus petit et qui consomme le moins de carburant.

À compter de 2007

Non respecté. Selon les directives sur les déplacements du Bureau, la décision de recourir à un véhicule (privé ou de location) repose uniquement sur des considérations économiques et pratiques; l’impact sur l’environnement n’y est pas mentionné. Cette approche est cependant compensée par une plus grande utilisation des voitures compactes.

13

Accroître l’utilisation des voitures compactes.

De 10 %

Respecté. La voiture compacte est celle qui est retenue par défaut lors de l’organisation des déplacements. Cet objectif a été atteint en 2008-2009. Lorsqu’une voiture compacte était disponible et qu’elle répondait aux besoins en matière de déplacement, le Bureau a utilisé ces voitures dans 69 % des cas en 2009, dépassant ainsi son objectif de 65 %.

14

Tenir compte des facteurs environnementaux dans les décisions d’achat.

100 % du personnel a suivi une formation en achats écologiques

Respecté. Tous les membres, sauf un, du service de gestion du matériel et de l’approvisionnement ont suivi la formation. Un cours de recyclage est prévu.

Annexe B — Rapports sur le développement durable publiés entre 2010 et 2013

Rapports du commissaire à l’environnement et au développement durable

Date du rapport Titre de l’audit Entités auditées Nbr de recommandations liées au développement durable

Automne 2012

Chapitre 1 — Les activités liées aux pétroles et gaz extracôtiers dans l’Atlantique

Office Canada–Nouvelle-Écosse des hydrocarbures extracôtiers

Office Canada–Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers

Ressources naturelles Canada

Environnement Canada

Transports Canada

Pêches et Océans Canada (y compris la Garde côtière canadienne)

11

Chapitre 2 — Les garanties financières pour les risques environnementaux

Ressources naturelles Canada

Commission canadienne de sûreté nucléaire

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada

Pêches et Océans Canada

Transports Canada

6

Chapitre 3 — Les aires marines protégées

Pêches et Océans Canada

Parcs Canada

3

Chapitre 4 — Une étude du soutien fédéral au secteur des combustibles fossiles

Diverses entités. Cette étude visait à communiquer aux parlementaires des renseignements sur les mesures de soutien fédérales au secteur des combustibles fossiles. Elle soulignait diverses questions que devraient se poser les parlementaires à ce sujet.

S.O.

Printemps 2012

Chapitre 1 — La Loi de mise en œuvre du Protocole de Kyoto

Environnement Canada

9

Chapitre 2 — Honorer les engagements 2020 du Canada en matière de changements climatiques

Environnement Canada

2

Chapitre 3 — Les sites contaminés fédéraux et leurs impacts

Environnement Canada

Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada

Pêches et Océans Canada

Ressources naturelles Canada

2

Décembre 2011

Chapitre 1 — Le transport de produits dangereux

Transports Canada

Office national de l’énergie

2

Chapitre 2 — La science environnementale

Environnement Canada

4

Chapitre 3 — L’application de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999)

Environnement Canada

6

Chapitre 4 — Une étude de la gestion des pêches pour en assurer la durabilité

Pêches et Océans Canada

S.O.

Chapitre 5 — Une étude de la surveillance environnementale

11 entités

S.O.

Octobre 2011

Chapitre 1 — Les plans relatifs aux changements climatiques et la Loi de mise en œuvre du Protocole de Kyoto

Environnement Canada

Agriculture et Agroalimentaire Canada

Ministère des Finances du Canada

Ressources naturelles Canada

Transports Canada

5

Chapitre 2 — L’évaluation des effets environnementaux cumulatifs de l’exploitation des sables bitumineux

Pêches et Océans Canada

Environnement Canada

Agence canadienne d’évaluation environnementale

2

Automne 2010

Chapitre 1 — Les déversements de pétrole provenant de navires

Transports Canada

Pêches et Océans Canada (y compris la Garde côtière canadienne)

Environnement Canada

9

Chapitre 2 — La surveillance des ressources en eau

Environnement Canada

5

Chapitre 3 — L’adaptation aux impacts climatiques

Environnement Canada

Pêches et Océans Canada

Santé Canada

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada

Ressources naturelles Canada

3

En plus des audits et études réalisés, le commissaire à l’environnement et au développement durable présente un rapport annuel sur les pétitions en matière d’environnement. Ce rapport vise à communiquer au Parlement et à la population canadienne des informations sur le nombre de pétitions reçues, leur objet, l’état d’avancement de leur traitement et les réponses transmises par les ministres concernés. Les rapports sur les pétitions présentent des informations sur les sujets abordés par les pétitionnaires, les mesures prises par les ministères en réponse aux pétitions et les commentaires formulés par les pétitionnaires.

Rapports du vérificateur général du Canada liés au développement durable

Date du rapport Titre de l’audit Entités auditées Nbr de recommandations

Printemps 2013

Chapitre 4 — L’aide publique au développement délivrée par les organisations multilatérales

18 organisations multilatérales 19 projets

1

Automne 2012

Chapitre 7 — La viabilité à long terme des finances publiques — Finances Canada

Ministère des Finances du Canada

2

Printemps 2012

Chapitre 1 — Les contrôles frontaliers visant les importations commerciales

Agence des services frontaliers du Canada

Agence canadienne d’inspection des aliments

Santé Canada

Ressources naturelles Canada

Transports Canada

0
(uniquement mentionné)

Automne 2011

Chapitre 3 — Les paiements versés aux producteurs — Agriculture et Agroalimentaire Canada

Agriculture et Agroalimentaire Canada

0
(uniquement mentionné)

Rapport Le Point de juin 2011

Chapitre 4 — Les programmes pour les Premières nations dans les réserves

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada

Santé Canada

Société canadienne d’hypothèques et de logement

Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada

1
(qualité de l’eau et de l’air)

Automne 2010

Chapitre 1 — Le Plan d’action économique du Canada

Trois grands ministères visés par des travaux d’audit détaillés ou pour lesquels on a envisagé d’utiliser des travaux d’audit internes, ou les deux :

  • Industrie Canada
  • Infrastructure Canada
  • Affaires autochtones et Développement du Nord Canada

0
(uniquement mentionné)

Chapitre 9 — Les maladies animales — Agence canadienne d’inspection des aliments

Agence canadienne d’inspection des aliments

0
(uniquement mentionné)

Printemps 2010

Chapitre 3 — La réhabilitation des édifices du Parlement

Travaux publics et Services gouvernementaux Canada

0
(uniquement mentionné)

Chapitre 4 — Pour un développement durable dans les Territoires du Nord-Ouest

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada

Environnement Canada

Ressources humaines et Développement des compétences Canada

2

Chapitre 5 — La recherche scientifique — Agriculture et Agroalimentaire Canada

Agriculture et Agroalimentaire Canada

0
(uniquement mentionné)

Annexe C — Objectifs et engagements en matière de développement durable du BVG pour 2014-2016

Objectif : Veiller à ce que les risques que les activités et programmes fédéraux pourraient poser pour le développement durable soient dûment pris en compte dans les travaux d’audit.
No Engagement Produit et échéance Résultats attendus Premier responsable

1

Préparer un plan stratégique d’audit pour les questions relatives au développement durable.

Approbation du plan au plus tard en septembre 2014

  • Identification des produits d’audit et des autres produits destinés à traiter les risques en matière de développement durable et à améliorer la manière dont le gouvernement fédéral gère les questions relatives au développement durable
  • Veiller à ce que le Bureau mette l’accent sur les programmes fédéraux qui posent des risques les plus élevés et à ce qu’il porte une attention accrue aux composantes sociale et économique du développement durable

Commissaire à l’environnement et au développement durable (CEDD)

2

Établir un calendrier pour le suivi des plans en faveur du développement durable des entités fédérales, ainsi que des activités et des résultats qui en découlent.

Approbation du calendrier au plus tard en septembre 2014

  • Contrôle efficient et efficace
  • Connaissances approfondies du secteur par les auditeurs
  • Intégration des questions relatives au développement durable à tous les travaux d’audit
  • Meilleure interaction entre les équipes d’audit

CEDD

3

Établir des directives et un modèle à jour sur le développement durable que le Bureau utilisera comme outil de référence pour la planification des audits et des examens, et comme appui au perfectionnement professionnel du personnel d’audit.

Au plus tard en mars 2015

  • Méthodes actualisées pour encadrer les travaux d’audit
  • Meilleure sensibilisation du personnel à l’égard du développement durable, surtout de ses aspects sociaux et économiques, et approfondissement des connaissances à ce sujet

CEDD et la Direction des méthodes professionnelles (DMP)

4

Mettre à jour ou remplacer le Guide sur le 4e E.

Révision prête au plus tard en mars 2015

  • Outil amélioré pour intégrer les questions relatives au développement durable à tous les audits et pour favoriser le perfectionnement professionnel des auditeurs

CEDD et DMP

5

Continuer à s’assurer que toutes les équipes qui réalisent des audits de performance et des examens spéciaux appliquent le Guide sur le 4e E.

Rapports annuels sur le rendement

  • Communication d’informations au Parlement sur la prise en compte des questions relatives au développement durable lors de la planification et de la réalisation d’audits

Équipes d’audit et CEDD

6

Examiner les cours de formation sur le développement durable afin de les réviser, de les intégrer aux autres cours de formation sur l’audit de performance et d’accroître le nombre d’auditeurs connaissant les concepts et les pratiques en la matière.

Au plus tard en mars 2015

  • Cours de formation en audit de performance qui intègrent les nouvelles méthodes et les nouveaux outils servant à l’audit des questions relatives au développement durable et qui permettent à un plus grand nombre d’auditeurs financiers et de performance de se familiariser avec les concepts et les pratiques du domaine
  • Cours de formation actualisés pour mieux faire connaître les questions relatives au développement durable aux auditeurs et les sensibiliser à ces questions

CEDD et DMP

Objectif : Promouvoir le développement durable au sein du Bureau et réduire au minimum l’empreinte écologique de ses activités.
No Engagement Produit et échéance Résultats attendus Premier responsable

7

Avec l’appui d’un cadre supérieur, renforcer l’Équipe d’écocivisme du Bureau.

Document nécessaire prêt au plus tard en septembre 2014

  • Nomination d’un cadre supérieur chargé de soutenir la mise en œuvre de la stratégie et les efforts de l’Équipe d’écocivisme
  • Définition d’un mandat pour l’Équipe d’écocivisme qui appuie et favorise l’écologisation des activités du Bureau

Cadre supérieur nommé par le vérificateur général pour une période donnée

8

Établir et mettre en œuvre un plan d’action, et en assurer le suivi, afin d’écologiser davantage les activités du Bureau et de mieux faire rapport à l’égard de nos engagements en matière d’achats écologiques.

Plan prêt au plus tard en décembre 2014

Ensemble de mesures visant à :

  • réduire l’empreinte écologique du Bureau au minimum
  • présenter au Parlement les résultats obtenus

Services corporatifs et Équipe d’écocivisme

9

Continuer à réduire l’incidence sur l’environnement de nos déplacements professionnels :

  • en réduisant autant que faire se peut les déplacements;
  • en favorisant les téléconférences ou des modes de communication semblables;
  • en privilégiant la location de véhicules les plus écoénergétiques sur le marché.

Guide sur les déplacements mis à jour au plus tard en mars 2015

  • Réduction du nombre de déplacements
  • Réduction des effets sur l’environnement des déplacements professionnels requis

Services corporatifs et Communications

 


Définitions:

Rapports d’audit en matière de développement durable — Les rapports portant sur le développement durable présentés à l’annexe B sont publiés sur le site Web du Bureau du vérificateur général, sous Rapports et publications › Rapports au Parlement. (Retourner)

Groupe d’experts en environnement et en développement durable — En 2007, la vérificatrice générale du Canada a demandé à un groupe indépendant d’experts d’examiner les pratiques d’audit en matière d’environnement et de développement durable du Bureau. Le Groupe a certes reconnu la valeur des travaux du Bureau dans ce domaine, mais il a aussi formulé plusieurs recommandations en vue de renforcer les pratiques d’audit. Le Bureau était d’accord avec toutes les recommandations. (Retourner)

Guide sur le 4e E — Guide destiné au personnel d’audit du Bureau du vérificateur général du Canada. Les trois « E » de l’audit de performance sont l’économie, l’efficience et l’efficacité. Ce guide ajoute un quatrième « E » : l’environnement. (Retourner)

Équipe d’écocivisme — Groupe de bénévoles, créé en mars 2003 au sein du Bureau du vérificateur général, qui coordonne et surveille les initiatives visant à sensibiliser le personnel aux questions liées au milieu de travail (édifice) et à l’environnement et au développement durable en général. L’Équipe a notamment publié des guides sur la tenue de réunions et de séances d’orientation écologiques pour les nouveaux employés et des écobulletins; organisé des conférences avec des orateurs invités et des événements spéciaux; et diffusé des renseignements sur des modes de vie sains. (Retourner)

 

Version PDF

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